Ça déborde de partout, de la chair à profusion qui s'empale sur l'écran. Une orgie de miches, de zgegs et de moules, de ventres plats ou ronds et de derches à la une. Ça suce, ça baise, ça se fouette et s'envoie des mots qu'on dirait insultant s'il n'était dans l'action.
Pas l'once d'un calme, faut que ça défonce bas mon cochon ! Que ça colmate tous ces trous vides, comme la pelleteuse d'un grand chantier. C'est le fonds de commerce de cette cuisine où l’attirail fait la mitraille, de but en blanc ça vous fouraille sans que l'on sache bien son petit nom. Y a comme vertu que celle du cul pour les jean-foutres de tout poil, on agonise dans le fripé d'un testicule ou d'un nichon.
Sortez-moi d'là mes doux amis, que l'aventure ne s’éternise qu'en cas de mots sur nos rêveries. Qu'on l'on attise nos épidermes en parlant vrai de nos espoirs, dans ces voyages que nous ferons si l'on se voit en aparté. Ce serait une noce fraîche et joyeuse, comme un oiseau piaille au printemps et nous finirions en croyant qu'il n'y a plus rien de mieux que ça.
Sur ce, je vous laisse, j'ai un colloque barbecue & sodomie
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