Dans le microcosme libertin ça s’en-case comme ailleurs, chacun sa basilique et ses moult pratiques. En fières communautés on baise ses congénères, ça strangule ou caresse entre gens convaincus. Dominants et soumis accordent leurs violons, adeptes des partouzes s'organisent en conclaves, tandis qu'un fétichiste cherche en vain des beaux pieds. Des niches plein l'interface s'organise en bataille, refoulant l'incongru n'ayant pas son mot de passe.
Dans ce monde tripotant, rien n'échappe au réel, aux dérives du grégaire. Reniant tous les paumés n'ayant pas d’écusson pour y défendre une cause.
Il y a même ceux qui l'air vainqueur se disent entre les lignes, revendiquant vivement leur genre plus qu'hybridé, se nommant zèbre ou poulpe pour se dire dé-casé
Bien sûr, comme alibi, on parle de liberté, on accole des formules pour ne pas trop vexer, en affirmant bien fort qu'il en faut pour tout le monde. La vérité sauvage est que l'on file droit devant, vers du cul encarté dans des paroisses à baise.
Et s'il me manque une case, c'est celle des compétences pour baliser ma vie d'une terminologie dont j'ignore l’avantage, sinon de ne partager que ce que l'on connaît, évacuant les manants qui n'auraient comme envie que les vertes prairies où l'on nique sans merci.
"Sinon de partager que ce que l'on connait", oh que oui...
Comme dans tous les villages, virtuels ou pas, les rues ont un nom, les maisons ont un numéro.
Heureusement, dans tout village, il y a un idiot, assis(e) sur un banc, qui regarde en silence et lance d'une plume un regard acéré vers ceux qui se disent libres mais courent s'enfermer.
Pas faux dans l'esprit, il est clair qu'ici comme ailleurs, aussi libre qu'on se prétende on se met dans des cases ou plutôt dans des moules car c'est bien la recherche 😉