Sur mon appli préférée, me qualifiant de coquine, un quinquagénaire bien tassé m'a laisser un message me proposant la bagatelle au salon de l'agriculture. Par respect pour veaux, vaches, cochons, je tairai son nom, mais je me demande bien ce qui dans mon allure d'allumette à nichons a pu l'inciter à me voir déambuler en jupe à pétasse, entre deux saucissons et un bouc même pas émissaire.
Par ce biais, cet urbain entend faire naître des affinités entre nous. Et ceci après que j'eus montré ma chatte à des agriculteurs désargentés qui n'auraient pas trouvé âme charitable pour les branler entre deux tracteurs. Si toutefois mon appétence pour la bouse s’avérait défaillante, il suppute qu'un match de foot où je pourrai me taper une bonne douzaine de supporters entre deux pénos serait de bon ton.
Faut-il vous dire que mon amour des animaux de ferme s'en est trouvé dépassé à l'idée d'échanger dentelles et résilles avec une charolaise du Poitou, jusqu'à montrer mes pies aux visiteurs conquis? Entendons nous, je n'ai rien contre la ruralité bucolique où paissent les ruminants, mais pas dans un salon entre deux visites ministérielles
Il n'y a bien que sur un site à touze, et j'en rends grâce à Dieu, qu'on peut voir un olibrius dont les fantasmes agraires me voit plus belle dans le purin. Ma distinction (je ne pète que dans la soie) m’empêchant de lui répondre par la positive, je laisse ma messagerie ouverte à toutes greluches promptes à se rouler dans la fange avec monsieur.
Sur ce, je vous laisse, j'ai gang bang au salon du mobilier urbain.
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