Les filles ça fait rien qu'à simuler
Sous la brume à sourire tout l'été
Alors que vivent les ruines de leur passé
Les filles ça fait rien qu'à déchanter
Des hommes qui leur donnent raison
Alors qu'elles rêvaient d'une passion
Les filles, comme le printemps, s’effacent et renaissent
A mimer des rôles en tripotant leur tresse
Les filles ça fait rien qu'à reluquer
La nuit quand les yeux font le mur
Alors qu'elles se marient aux gars sûrs
Les filles ça fait rien qu'à arriver
A ce barrer avant le drame
Alors qu'elles pleurent de toutes leurs larmes
Les filles, comme le printemps, s'effacent et renaissent
Qu'elles soient catins ou bien princesses
Les filles ça fait rien qu'à naviguer
Entre les schismes et l'allégresse
Alors qu'elles tricotent des tendresses
Les filles ça fait rien qu'à s'échapper
De leur carcan de demoiselle
Alors que ce garçon ne voulait qu'elle
Les filles comme le printemps s’effacent et renaissent
Remuant leurs fesses dans la détresse.
Les filles jusqu'en leurs hivers
Se fabriquent un avenir précaire
Et parfois même se meurt d'un fait divers
