Quand je me suis inscrite sur un site échangiste, ma libido débordante de clitoridienne innocente me faisait imaginer une floraison de rencontres sauvages, où l'érotisme se mêlait à l'aventure. Le tout dans une atmosphère de liberté conquérante que n'offre pas le métro aux heures de pointe.
Force est de constater que je me suis plus fait défoncer l'iris que le coccyx. A tomber sur pléthore de verges et de chattes pensant mériter mon attention, j'ai maintenant les pulsions d'une nonagénaire endormie. Ce site Capagathois où des quadras en claquette vous invitent à gober leur demi-molle dans des gangbangs ensablés, a fait de moi une ermite libertinophobe.
Je tente vainement de trouver quelques images glamour où le corps serait un rempart contre l'ennui. Mais la majorité des membres offrent leur salle de bain comme palais, où, dans une lumière blafarde, s'épanchent leurs organes en plan serré. Si ce n'est ça, on trouve aussi des femmes dans des tenues dont la fluorescence n'est pas sans rappeler les pornos premier cru de Lulu la Nantaise.
Restent quelques énergumènes de tout sexe pour papoter d'une vie que d'autres mettent en berne, le sourire pour balade dans d'autres sex-appeals. Il m'aura fallu quatre ans pour comprendre que j'étais ici comme un poisson sur une bicyclette. Moi qui ai un QI de 160 les jours de fête et 90 le lendemain, je suis fascinée par cette faune qui s'empale dans la bière et n'a de soucis que la transparence de ses plateformes à talon
Je suis définitivement foutue pour l'Académie française, mais j'ai une chance d'être élue Miss Partouze à la prochaine pool party de Trécon sur Marne
Sur ce, je vous laisse, j'ai flingage de mouettes qui veulent me chier sur le front
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