Dans ce baisodrome hexagonal où les femmes seules sont la portion congrue d'un manège à bites, ils en sont quelques-unes qui s'insurgent, s'affolent ou s'amusent à défier bêtises et machisme, avec l'arrogance d'un sein qui pointe.
En ce lendemain de fête, être mère ou bien putain, semble être le seul exercice que nombres d'affiliés au crétinisme veulent bien entendre. Ainsi, peu sont ceux qui écoutent ce qu'on profère comme une supplique. Entendez-vous dans nos campagnes mugir ses féroces minettes? Aux armes belles et rebondies, adjugeant fautes ou remerciements à ces soldats de la fornique.
Vent debout, nous nous battrons pour câliner notre encéphale, jusqu'à redire une énième fois, que si l'on montre sa culotte ce n'est pas pour donner la botte au premier de couvée. Il faut savoir nous apprécier comme une meute déclassifiée. Chacune entend vivre ses mœurs à l'aune de ses avidités, même si l'on croise quelques bécasses qui croient bien faire en oubliant que leur désir est primordial. Nous sommes bien plus à s'acharner pour que les cons soient ceux des femmes et pas l'olive d'un Martini que l'on dégomme sans satiété.
Mes sœurs, mes mères, mes camarades, chantons la joie d'un jour prochain où nous jouirons d'être autre chose qu'un arrivage de morue, que l'on débite au cœur des porcs. Quant aux messieurs qui nous aiment tant, je vous embrasse l’œil mouillé de vous voir beau à l'intérieur.
Sur ce, je vous laisse, j'ai triple saut au pédiluve
Comments