L’idolâtre et le pieux
Dans un lit de contrainte
A forger le supplice
Sur mon corps de métisse
Quand dans mon labyrinthe
S'exercent ces messieurs
A vidanger les cieux
Pour se priver de pluie
Fourrageant l'orifice
Où se font mes offices
En se gorgeant d'un fruit
Barré d'un pli joyeux
Portant sur mes querelles
Le refrain bien trop doux
Visant à m'entreprendre
Dégela à cœur fendre
Les parentés vaudous
Qui me firent sauterelle
Le bris des larmes froides
Sous les jougs de bambou
Efface mes souvenirs
Et m'épargne le pire
Quand pointe le redoux
De feu mes incartades
Mais fidèle à ma peine
Je jure en le disant
Que mon cœur infidèle
Se fera citadelle
A tous ces courtisans
Qui me virent incertaine
Komentari