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Est-ce ainsi que les femmes vivent?


Habituée à vous narrer la gaudriole avec sourire, j' oublie trop qui nous sommes, souvent l'air fier, s'épuisant à s'aimer dans le regard des autres.

Trois ans que j'use mes dessous sur un site libertin, à voir un tas de traumas ronger nos arguties. A se croire très moderne, libres de nos actes et vanter l'éphémère. A se dire femmes guerrières, lucides et pécheresses, on en oublie ces heures qui nous on fait fragiles de trop de cicatrices.

Se levant au matin, le cuir trop lacéré pour répondre aux bonjours, presque honteuse d'être nue devant l'obscur étron qui vous parle de chatte sans même dire son prénom. On se rêve amoureuse d'un élan libertaire et puis on se rappelle que tout est un pansement pour éviter la ruine d'un monde de trop d'argent qui sous les bombes ploie, quand l'image lissée des magazines pour dame nous voudrait « parisienne » sur un joli vélo.


Et y a ceux qui font mal, ces gens qui vous cisaillent, qu'on fini par camper sur ses idées reçues plutôt que d'en pleurer, des fois qu'ils reviendraient. Alors, on met des mots pour dire non ou jamais, on devient prévisible à soi-même et aux autres à force de pancarte pour signaler ses vœux.


On montre son cul, on cache son cœur, on s'évapore obscènement dans des effluves d'un corps marqué et on remet ça en trop souriant aux beaux amis que l'on se fait.

On s'aime bien, on se reverra,tu te souviens cette soirée-là où ça baisait jusqu'au balcon? C'est plus qu'une friche de souvenirs qu'on remplacera par le suivant.

Léger, léger, cet abricot que l'on prendra au quatre coins. Remettre du rimmel à ses cils et partir frais de ses délices pour pouvoir mieux passer le temps. Un jour peut-être, nous serons sages et nous jouirons d'un ciel pluvieux, mais là je vois dans cette enceinte, des petits cris qui ne sont pas signes d'un orgasme.

Mouche donc tes larmes dans ton mohair c'est bien plus chic,ça sent la lavande et les lendemains qui chantent, à Dieu vat !

 

 Sur ce, je vous laisse, j'ai répét de Twirling bâton dans une fanfare aquatique



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2 Comments


arno_lp
Aug 06

D'ailleurs - je fais suite à mon commentaire sur je ne sais plus laquellede vos "ballades" car j'en ai lu plusieurs d'affilée à l'instant, et ce mien commentaire n'est pas encore validé, mais mon même pseudo permettra à ceux qui le veulent, de le retrouver), d'ailleurs, commençais-je donc, ce qui ressort d'évidente façon du présent quasi sonnet, mais qu'on perçoit en filigrane dans tous vos textes, c'est un très fort besoin d'amour véritable, dans cette recherche noyée sous tant de chair aride et coupée de tout sentiment.

En fait, je crois que c'est cela qui me touche le plus, chez Satyriasis.

Car au fond, que cherchons-nous tous, sinon l'amour?

Sur ce., je vous laisse. j'ai un cœur à combler.

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plurivers
plurivers
Feb 04

formidable, comme à chaque fois.

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